La morte
Le romantisme et le réalisme sont deux courants littéraires du dix-neuvième siècle. Guy de Maupassant, qui a écrit pendant la seconde moitié du dix-neuvième siècle, est reconnu pour être un écrivain réaliste. De son roman « La main gauche » publié en 1889, Guy de Maupassant écrit en 1887, l’extrait que nous avons étudié, intitulé « La morte », nous permettra de prouver que le personnage principal souffre du mal de vivre dû à la mort de son épouse. Je vais démontrer donc l’instabilité émotionnelle du personnage principal et aussi sa difficulté à faire son deuil.
Tout d’abord, en lisant l’extrait, on s’aperçoit que le mari a beaucoup de souvenirs qui lui proviennent de sa femme puisqu’elle est décédée. En fait, l’homme est tellement bouleversé par la mort de sa femme qu’il est prêt à mettre fin à sa vie. La gradation: « Quand je revis ma chambre, notre chambre, notre lit, nos meubles, toute cette maison où était resté tout ce qui reste de la vie d'un être après sa mort, je fus saisi par un retour de chagrin si violent que le faillis ouvrir la fenêtre et me jeter dans la rue », nous explique ces sentiments. Également, la comparaison : « J'étais là debout, frémissant, les yeux fixés sur le verre, sur le verre plat, profond, vide, mais qui l'avait contenue tout entière, possédée autant que moi, autant que mon regard passionné » et la répétition : « Oh ! le souvenir ! le souvenir ! miroir douloureux, miroir brûlant, miroir vivant, miroir horrible, qui fait souffrir toutes les tortures ! », nous démontre bien qu’il souffre dû au fait qu’il se rappelle d’elle avec des souvenirs et aussi qu’il veut se retrouver à ses côtés donc il souffre terriblement. Nous pouvons donc dire que le mari se rappelle de nombreux souvenirs de sa femme alors il commence progressivement à vouloir faire le deuil de celle-ci.
S’ajoutant à cette lente conduite tout droit vers le deuil, le mari est plus souvent déprimé que d’autre chose. On constate qu’il se sent plus solitaire