La musicothérapie
Plan de l’exposé :
I. Les origines de la musicothérapie.
II. Qu’est-ce que la Musique ? 1. Le son. 2. Le rythme. 3. La mélodie. 4. L’harmonie.
III. La musicothérapie. 1. Définition. 2. La musicothérapie au sens large. a. L’audition. b. Le cerveau. c. Conséquences. 3. La musicothérapie au sens stricte. a. Pour les désordres spatio-temporels. b. Pour les troubles de la pensée. c. Pour les troubles de l’affectivité. d. La musicothérapie et la douleur. e. 2 modes d’approche de la musicothérapie
I. Les origines de la musicothérapie.
La musicothérapie n’est pas une invention récente et encore moins une émergence du courant des médecines douces. Elle existe depuis que la musique existe. Nous avons tous en tête le récit biblique de David jouant de la harpe pour calmer les épisodes mélancoliques du roi Saül : « David prit une harpe et joua de ses mains ; ainsi Saül fut-il réconforté et il se sentit bien ». Egalement chez les pythagoriciens, Boèce le philosophe (582-500 avant J-C) rapporte qu’un jeune homme conduit à la folie par un curieux chant phrygien (mode de fa chez les grecs) fut calmé et aussitôt guéri par l’audition d’un autre morceau. Les pythagoriciens rattachaient toujours les mathématiques à la santé du corps et de l’esprit, et considéraient que la musique était le remède le plus important. Platon se méfiait de l’influence de certaines musiques « ramollissantes » sur les soldats, recommandant des musiques toniques soutenues de paroles revigorantes. De même, les grecs influençaient l’humeur de leur public par le biais de leurs instruments et des sonorités produites. Les romains utilisaient l’orgue hydraulique pour exciter la foule dans les cirques.