L'écume des jours
Introduction
Boris Vian est né le 10 mars 1920 à Ville-d'Avray et est décédé le 23 juin 1959 à seulement 39 ans à Paris. Durant sa vie, il s'est intéressé à de très nombreux domaines, tels que l'écriture (que ce soit de la prose ou de la poésie), la musique et particulièrement le jazz, il a également été critique, peintre, ingénieur de l'Ecole centrale, scénariste, traducteur, conférencier et même acteur. Ce parcours assez hors du commun s'explique par sa santé fragile. En effet, dès sa naissance, Boris Vian fréquentait régulièrement les hôpitaux et les médecins. Plus tard il s'est simplement dit qu'il voulait profiter de sa vie, certes, courte. Il voulait faire ce qui lui plaisait d'où le nombre exorbitant d'activités qu'il a exercé.
C'était un homme très inventif, qui avait beaucoup d’imagination. Certaines de ses inventions en témoignent comme le « peignophone » composé d'un peigne et de papier à cigarette ou bien le « pianocktail » que l'on retrouve dans son roman.
Boris Vian présente un très grand intérêt pour le jazz qu'il dissimule dans ses ouvrages. Henri Salvador disait de lui : « Il était un amoureux du jazz, ne vivait que pour le jazz, n'entendait, ne s'exprimait qu'en jazz ». Le jazz est pour lui un échappatoire de la maladie.
Il mêle jazz et merveilleux dans son roman, étant deux de ses passions, le merveilleux correspondant à son côté ingénieur avec ses inventions farfelues qu'il amplifie dans L'écume des jours. Il fait entrer le lecteur dans son univers merveilleux et très inventif. En quoi Boris Vian par son écriture liée au jazz et au merveilleux montre-t-il une grande inventivité ?
I. Inventivité par le Jazz
Le jazz est un élément important et omniprésent du roman que l'on retrouve à plusieurs reprises et par diverses procédés tout au long du roman. En effet, la passion de Boris Vian pour le jazz se mêle à son écriture qui devient en quelque sorte « lié » par le jazz. Boris Vian utilise beaucoup