La mémoire du génocide juif en france
1945
1946
1953
1956
1960
1964
1969
1978 1987 1991 1993 1994
1997 1998 2000
2010
Début du mythe résistancialiste, mémoire sélective
redécouverte du génocide, devoir de mémoire
Mandats des présidents principaux sur la question de la mémoire juive.
Charles de Gaulle 1959-1969
Pompidou 1969-1974
Mitterrand 1981-1995
Chirac 1995-2007
De 1945 à 1969 : Temps du Résistancialisme : Au cinéma, René Clément produit en 1946 un film : « La Bataille du rail » et qui retrace la résistance des cheminots français pendant la Seconde Guerre mondiale et les efforts de ces derniers pour perturber la circulation des trains pendant l'occupation nazie. Le 18 juin 1960 : de Gaulle inaugure le Mémorial de la France combattante. Le 18 décembre 1964: les cendres de Jean Moulin, sont transférées au Panthéon. Epoque de la Mémoire sélective : En 1956 Alain Resnais produit « nuit et brouillard » pour décrire les camps. La censure française exige le retrait d’une image ou un gendarme français, qui représente donc son pays, surveille le camp de Pithiviers. De Gaulle ne mentionnera jamais le rôle de l’état français dans les déportations. 1953: Destruction sans émois du Vel d’Hiv où 12 884 juifs arrêtés par la gendarmerie française furent entassés avant d’ être envoyés dans les camps d’extermination.
De 1969 à nos jours : Redécouverte du génocide: En 1978 entretien dans l’Express avec
Pierre Laval commissaire aux questions juives dans le régime de Vichy. Négationnisme provoque prise de conscience de la communauté juive et relance le débat. 1987: Condamnation 42 ans après la fin des conflits de Klaus Barbie chef de la gestapo a Lyon pour crime contre l’humanité. 1991: Condamnation pour crime contre l’humanité de René Bousquet ministre en 1942 et membre organisateur de la rafle du Vel d’Hiv. 1994: Procès de Paul Touvier, chef de la milice lyonnaise, premier français condamné pour crime contre