la naissance de Venus
Du XVIIe au XIXe siècle, ce courant tend à soumettre les artistes à des règles esthéti- ques strictes dispensées par des écoles : les « académies » ou écoles des beaux-arts.
La référence à l’art antique et l’importance du dessin définissent une beauté idéale. La peinture se caractérise par une technique lisse, composée de glacis successifs, au fini léché et brillant. Ce contrôle de la création est vivement critiqué à la fin du XIXe siè- cle : l’académisme est appelé par dérision « art pompier » (pompeux) et les artistes revendiquent une plus grande liberté dans les sujets inspirés de la réalité quotidienne
(Courbet et le réalisme, salle 37) et dans la technique picturale (Bazille et la naissance de l’impressionnisme, salle 39).
Ec
ole des Be aux Ar ts L’Ecole nationale des beaux arts est l’héritière de l’Académie royale de peinture et de sculpture fondée en 1648 (Voir le chemin de découverte :
Histoires de
... ).On y ensei- gne le dessin à partir du modèle vivant et de la sculpture antique, l’anatomie, la géométrie et la perspective. A partir de 1863, les cours abordent aussi la peinture, la sculpture et l’architecture.
Es
quis s e
Une es quis se est la première forme d’un projet, une ébauche préparant l’exécution d’une oeuvre plus élaborée. Elle peut être peinte, modelée ou dessinée à l’encre de
Chine, au fusain, à la sanguine, à l’aquarelle ou au crayon.
Mécène
P ersonne qui protège les artistes et les soutient en achetant leurs oeuvres. Alfred
Bruy
as est un des grands mécènes du XIXe siècle : il commande de nombreux tableaux aux ar tistes qu’il repérait au Salon. Il réunit ainsi à Montpellier une exceptionnelle col- lection d’oeuvres d’art qu’il donne de son vivant et après sa mort, au musée Fabre afin qu’elle puisse être visible par tous.
Monar
chie de Juillet
Elle est proclamée le 9 août 1830 après la révolution dite « Les Trois Glorieuses ».
Louis-Philippe est intronisé roi des Français. Son règne s'achève