Selon moi, l’Homme est un être fait de chair et de sang, dans lequel on a insufflé la vie. Le corps, représentant tout ce qu’une personne peut être, peut aussi s’enrichir avec le temps par l’ensemble de ses expériences. Ainsi, l’Homme n’est pas permanent ; au fil du temps, sa composition change constamment.

Aussi, comme les Bouddhistes, je crois que le désir est la principale cause du mal. Le mal s’expliquerai donc par l’attachement au désir, aux personnes ou aux choses. Ainsi, tous les êtres humains sont soumis au «mal» et celui-ci, créé libre, doit lutter contre la tendance à faire le mal qui coexiste en chacun d’entre nous avec la tendance à faire le bien.

De plus, je crois que la meilleure façon de se libérer du mal est en ayant un vision juste de la vie. C’est à dire, en ayant une vue juste, une pensée juste, une action juste, un mode de vie juste, un effort juste, une attention juste et une concentration juste. Ainsi, l’Homme prend les moyens de mettre un terme aux désirs, ou plutôt aux souffrances, en atteignant un état de sérénité intense.

Compte tenu de la pluralité de croyances et d’opinions dans le monde, je crois que le principe qui pourrait rallier tous les citoyens et qui favoriserait le vivre-ensemble serait la justice. Malgré le fait que la justice peut être propre à chacun, elle correspond à l’idéal du droit naturel. D’après Platon et Aristote, la justice se voulait vertu essentielle permettant l’harmonie de l’homme avec lui-même et ses concitoyens.