La negritude
« La Négritude »
« Les noirs » dès que vous entendez ces mots-là, que vient à votre tête ? L’infériorité ?? L’esclavage ?? Le racisme ?? « OUI » dira-t-elle, la majorité. C’est pour mettre le point à cette négation de l’homme noir qu’apparaissait le mouvement de « la Négritude » après la deuxième guerre mondiale. À la fois littéraire, culturelle et politique, fondée à Paris dans les années 1930 par des étudiants noirs des Antilles et de l’Afrique, la Négritude se fait un mouvement décisif au sein de la littérature négro-africaine francophone. Elle se rassemblait des écrivains noirs francophones, notamment Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Léon Gontran Damas, Guy Tirolien, Birago Diop et René Depestre. Ahmadou Kourouma, écrivain ivoirien dit « La littérature africaine a commencé avec la Négritude ». Il est en effet difficile de parler de littérature francophone d’Afrique sans remonter à sa racine admise par le mouvement de la Négritude. Ce terme permet de s’affirmer comme étant noir et de s’accepter en tant que tel. « La Négritude » autrement dit, est une manifestation de la révolte contre la domination coloniale, de la discrimination raciale et de l’amertume laissée par les souvenirs de l’esclavage. Le mouvement de la négritude voit le jour en 1934 avec la publication du journal L''ETUDIANT NOIRE par Aimé Césaire. Selon lui, « la négritude est la simple reconnaissance du fait d’être noir, et l’acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture ». Et c’était sous sa plume elle-même que le mot « négritude » était vulgarisé dans l’œuvre poétique “ CAHIER D'UN RETOUR NATAL”. « ma négritude n'est pas une pierre, sa surdité ruée contre la clameur du jour ma négritude n'est pas une taie d'eau morte ruée contre la clameur du jour ma négritude n'est pas une