La neige en deuil - Compte rendu
E. H. 2013
Compte rendu
J’ai choisi pour ce travail, le roman « La neige en deuil », écrit par Henri Troyat en 1952. Mon exemplaire appartient à l’Édition de Saint-Clair, Neuilly-Sur-Seine, 1975.
Henry Troyat est un écrivain français d’origine russe. N’ayant que 6 ans, il a quitté la Russie avec sa famille, après la Révolution d’octobre de 1917. Il a fait toutes ces études en France et il a publié son premier roman en 1935. Depuis ce moment jusqu’à sa mort, en 2007, il n’a pas arrêté d’écrire, de sorte qu’il a laissé plus d’une centaine de titres, dont les biographies de ses écrivains préférés : Dostoievsky, Tolstoi, Zola et Balzac. Influencé par les souvenirs de son enfance et par le style réaliste de l’époque, il a écrit des romans de genre. En 1959, il a été élu membre de l’Académie Française, au fauteuil 28, à la place de Claude Farrère.
Pour ce roman, Troyat s’est inspiré d’un fait divers réel : le crash d’un avion d’Air India qui s'est écrasé en 1950 sur le Mont-Blanc, à 4.700 mètres d’altitude, faisant 48 morts. Selon la rumeur, il transportait des lingots d’or.
Ainsi, en dix chapitres, un narrateur omniscient raconte une histoire qui se développe dans un village des Alpes, foyer des bergers et paysans où « les vieux mouraient sans avoir rien mis de côté, et les jeunes, l’un après l’autre, fuyaient ce coin de mauvaise terre que les chutes de neige isolaient du monde pendant six mois de l’année ».
Isaïe Vaudagne, le héros, est un homme de cinquante-deux ans, marqué par la tragédie. Autrefois, il avait été un guide de montagne expérimenté, mais après un grave accident dans lequel son client a disparu et lui il s’est fracturé le crâne, il est resté diminué mentalement. Il n’a pas été le coupable, cependant, le remords n’a jamais cessé de le torturer. À présent, sa vie se déroule dans les prairies montagneuses, parmi ses moutons, les seuls êtres avec qui il se sent libre de partager ses pensées.
Il a un frère,