La notion de littérature

5122 mots 21 pages
Lorsqu’un futur médecin étudie le corps humain, il ne l’étudie pas en bloc, mais par sections : il en étudie l’anatomie. Ce n’est pas différent pour la littérature. Comment analyser un « bloc » de 5000 ans d’œuvres aussi différentes que l’Épopée de Gilgamesh et la Modification ? Pour étudier la littérature, il est nécessaire de créer des subdivisions. Cela permet, entre autres, de classifier les textes et de les aborder de façon différente suivant que l’analyse qu’appelle leur forme ou leur époque. C’est ce que permettent les notions de genre et de courant littéraires : ce sont des classifications que l’on a créées afin d’étudier la littérature. Les notions de genre et de courant littéraires sont des aspects théoriques qui aident à comprendre la littérature, mais qui n’existent pas en soi, dans l’absolu. Si le genre correspond en gros à la forme du texte, le courant, pour sa part, est une division plus ou moins artificielle créée pour les besoins de l’histoire littéraire. Cela revient à dire qu’un auteur peut aujourd’hui fort bien décider d’écrire un poème, mais il ne se dira pas : « Ah ! Je vais mélanger l’épique et le courtois ». Ces divisions ont souvent été nommées des années ou des siècles plus tard par des historiens et des critiques de la littérature, qui ont vu des ressemblances et des différences dans les textes de certaines époques.

Genre La notion de genre littéraire n’existe pas au Moyen Âge, mais elle s’est formée à peu près à cette époque. C’est une division liée à la façon d’écrire de l’auteur, à l’aspect formel de son écriture. Ainsi, le genre littéraire correspond en gros à la forme du texte, aux règles ou aux prescriptions qui régissent sa rédaction. On dit aujourd’hui, par exemple, que la poésie, même si elle ne rime pas, présente une forme différente du roman (lignes inégales, pages plus ou moins pleines, disposition spécifique, etc.) et que le roman est écrit en prose (ce qui n’était pas le cas au Moyen Âge), a une certaine longueur,

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