La notion d'équilibre : approches économiques et comptable
Chapitre 1- La conception classique de l’équilibre (1770-1870)
Les deux idées majeures : le libéralisme économique et principe d’économie politique.
Les théoriciens ont cherché comment l’équilibre peut être maintenu, quels sont les moyens et quelles sont les contraintes ? Mise en évidence du marché (moyen) libre et autorégulé.
Section 1- Les fondements de l’analyse classique
Comment les marchés peuvent-ils s’autoréguler ?
D’une part les prix doivent être flexibles (les prix changent en fonction de l’offre et la demande), le principe de « la main invisible » par Adam Smith. Enfin l’offre crée sa demande (loi de Say). Ces trois moyens reposent sur le concept du libéralisme, aucune intervention de l’Etat.
La main invisible (La richesse des nations, Adam Smith):
L’intérêt individuel n’est pas incompatible avec l’intérêt collectif. Lorsque l’individu maximise son utilité il peut contribuer au bien-être de la collectivité. Si chacun fait de même l’économie prospère et on atteint l’équilibre sans intervention de l’Etat. Il existerait alors une main invisible nous dictant la bonne conduite à adopter.
La loi de Say (loi des débouchés): JB Say propose la thèse suivante « l’offre crée elle-même sa propre demande ». Ce n’est pas parce que la demande est insuffisante que le retour à l’équilibre est impossible. Il faut un ajustement immédiat face à l’insuffisance, il faut compenser. Cela est possible à la fois dans une économie de troc que de monnaie. Dans une économie de troc Il faut stimuler l’échange, donc stimuler les besoins. Il résonne pour cela en demande et en offre agrégée. Il faut favoriser la circulation, le commerce. Dans une économie de troc, la circulation est la réponse.
Dans l’économie de monnaie, celle-ci n’est qu’un voile. Le déséquilibre vient de la quantité et non de la valeur. Comme réponse, il faut que le coût agrégée des productions soit égal aux revenus