La nouvelle ecole capitaliste
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Extraits de la Nouvelle école capitaliste, « orientation comme nouveau gouvernement des conduites »Il s'agit de favoriser et de stimuler une navigation optimale, aidée par des outils d'ingénierie modernes et performants. L'objectif recherché est à la fois la rationalisation du système (remplir au mieux les différentes sections) et l'imposition d'une norme dans les conduites individuelles (…) le droit à la formation se mue désormais en challenge permanent pour y accéder et l'élève a désormais pour premier objectif de savoir se vendre.
Le PDMF est mis en place de la 5ème à l'université et comporte trois aspects essentiels supposés être les éléments essentiels à une bonne « orientation » découverte des métiers bonne appréhension des systèmes de formation aptitude à s'autoévaluer
Un défaut d'information et une vision déformée des métiers expliqueraient la mauvaise orientation des jeunes chez qui le chomâge est élevé, ils iraient tous vers des branches saturées, alors que d'autres bien plus porteuses d'emploi, seraient délaissées. L'une des causes de ce dysfonctionnement viendrait du manque de culture d'entreprise des COP et trop focalisés sur des considérations psychologiques. Seule une information diffusée par ceux qui savent le vrai du vrai sur l'emploi et qui en ont une expérience immédiate, patrons d'entreprise par exemple, est à même de corriger les défauts d'une école encore trop coupée du réel (…) c'est ainsi que le contenu des informations des brochures de l'Onisep est directement puisées dans les entreprises (Accor) où tout devient progressivement une destination de rêve avec le tryptique de l'orientation nouvelle – visiter les entreprises, aller dans les salons, surfer sur internet (…) Dans ce contexte où l'Ecole est censée rester encore trop ignorante des réalités de l'entreprise, il s'agit moins de donner une connaissance organisationnelle et économique de l'entreprise, que la façon dont l'élève s'approprie ces « découvertes » faites en dehors de