La nouvelle
J’étais «underground » sur la ligne centrale, du train en Paris Le wagon était plein à craquer et je n’avais que mes jambes pour supporter mon poids. Je commençais à pester après les gens. Je ne savais pas ce que je foutais là, je changeais de voiture pour aller à une autre qui était toute aussi peuplée. Il devait y avoir des dizaines de lignes. A chaque arrêt, deux, trois se regroupaient, et moi je ne savais laquelle prendre pour fuir. Je suivais les écriteaux , autant dire que je tournais en rond.
Je finis par m’asseoir sur un banc, à côté d’un clochard qui cuvait ses bières. Je respirais un grand coup, avec la bouche afin de ne rien sentir. C’est ainsi qu’instantanément, je lis « Sortie » J’étais sauvée Sauvée?? Je suivais donc « sortie ». Dans un couloir, je sentais, derrière moi, une présence. Je me retournais et vu personne. Je continuais, toujours cette sensation, toujours personne. Je décidais de prendre l’escalator et là !
Et là, je me retournais, vu son visage, vu toutes les fois où je m’étais déjà retourné mais là, je l’ai démasquée. Je préfère ne pas le décrire pour ne pas nuire à son beauté. Je repris mon chemin en la sentant près de moi.Nous nous charmions par télépathie sans même la contrôler. Puis arriva ce qui arriva, l’endroit où toutes les lignes se séparent. Certaines montaient, d’autres descendaient pendant qu’une ou deux allaient à droite, à gauche. Je ne savais quel chemin choisir pour être avec lui. Je tournais à droite, au hasard, mais il allait tout droit et pris un escalator. Je l’ai vu monter tout doucement, il s’éloignait de moi. Je ne l’apercevais plus. Pendant quelques secondes, qui m’ont paru des heures, je restais figée. Il, s’éloignait. Peut-être que je ne maîtrisais pas la télépathie. Soudain, comme si je recevais un signal, je fis demi-tour et courrais sur ses traces. Depuis ce temps, Il avait sûrement dû prendre un wagon et partir dans une autre banlieue. Mais je courrais, des gens me