La négritude en afrique
La négritude est un courant littéraire et politique Lié à l'anticolonialisme , créé durant l'Entre deux-guerre, rassemblant des écrivains noirs francophones, dont Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Léon Gontran Damas, Guy Tirolien, Birago Diop et René Depestre notamment. Aimé Césaire, Léopold Sedar Senghor, Léon Gontran Damas : trois figures créatrices d'un mouvement qui, au travers d'une littérature des plus engagée, aura marqué l'Histoire du 20ème siècle par son rôle prédominant dans l'émancipation et la reconnaissance des valeurs culturelles des peuples d'Afrique et des minorités noires d'Amérique, d'Asie et d'Océanie.
La négritude poétique Au cours de son œuvre théorique, Senghor donne lui-même une autre définition, moins politique, de la Négritude. Celle-ci devient plus généralement la « faculté d’être ému » des négro-africains. En effet, Senghor oppose l’art nègre et l’art occidental, à cause de l’orientation rationnelle du dernier qui n’est pas développée chez le premier.
La négritude politique traduit le refus de cette domination totale – caractérisée par la conquête, l’esclavage, la déportation, le déni culturel et spirituel, la domination poli- tique et l’exploitation économique – légitimée par le postulat de « (...) l’excellence de la race blanche et plus précisément de cette fraction qu’est la nation colonisatrice
La négritude littéraire consiste à défendre des civilisations traditionnelles en général, et de la négritude en particulier pour que l’Afrique soit présente au rendez-vous du « donner et du recevoir »,
Aujourd'hui, la Négritude peut être considérée comme un domaine clos, démarquée des habitudes, des émotions et des sensibilités. Cela est évident dans la mesure où –on peut le dire- les principaux chantres de ce courant littéraire que sont DAMAS, SENGHOR et CESAIRE, après leur entrée dans la conscience collective avec leur œuvre de génie depuis la première moitié