La parure : catastrophe de 2 existences
Nous sommes à Paris, au XIXe siècle. Mathilde, une très belle femme, était née d'une famille d'employés et s'était laissé marier avec un petit commis de l'Instruction publique. Aussi était-elle malheureuse, car elle se sentait déclassée. Un jour, son époux, M. Loisel, lui rapporta une invitation de la part du ministre de l'Instruction publique, M. Georges Ramponneau, et de sa femme pour une soirée. Refusant d'abord avec tristesse, n'ayant rien à se mettre, Mme Loisel reprit sa bonne humeur lorsque son époux consentit à lui donner 400F pour qu'elle puisse s'acheter une toilette convenable, bien qu'il gardât cette somme pour s'acheter un fusil et s'offrir des parties de chasse, l'été suivant, dans la plaine de Nanterre.
Cependant, le jour de la fête approchait et Mathilde semblait triste: sa toilette était prête, mais elle n'avait pas de bijoux. Son époux lui suggéra d'aller voir Mme Forestier, une amie riche et une camarade de couvent de Mathilde. Celle-ci lui prêta une rivière de diamants.
À la fête, Mathilde obtint beaucoup de succès. Tout le monde la remarquait. Pour revenir chez eux, le couple Loisel prit un fiacre. Puis, de retour dans son appartement, Mathilde remarqua qu'elle n'avait plus la rivière de diamants. Ne la retrouvant plus, les Loisel décidèrent de la remplacer pour 36 000F, à l'insu de Mme Forestier. M. Loisel avait déjà 18 000F de son père; il emprunta donc le reste, compromettant son avenir. Pendant les 10 années qui suivirent, les Loisel travaillèrent à restituer leur dette, connaissant une vie pauvre et misérable. Puis, un jour, rencontrant Mme Forestier, Mathilde lui raconta toute l'histoire. C'est cette partie que j'approfondirai, soit le