la parure de maupassant du une collegienne
La nouvelle de Maupassant apparaît comme une nouvelle réaliste. En effet, peu de personnages sont présents, et l'action principale est délimitée (ici principalement le temps d'une soirée).
Une nouvelle réaliste peut permettre de mettre en évidence des comportements ou des problèmes sociaux et ainsi les dénoncer.
Plusieurs points sont à développer ici:
. Le comportement de Mathilde Loisel
Ce sont ses pêchés qui rendent le personnage réaliste, avec l'orgueil, l'envie et la jalousie. Ces sentiments sont en effets fréquents dans la réalité, vouloir posséder ou emprunter ce qu'a une amie, se faire belle pour un bal et ainsi plaire et être désirée, rêver de logements ou d'objets luxueux, sont autant de détails courants dans le réel, surtout à l'époque (ici le 19ème siècle où l'on distinguait la bourgeoisie et l'aristocratie, avec l'ascension sociale de la bourgeoisie).
Le contexte est ainsi bien réaliste: on apprend très vite de quel milieu vient Mathilde (fille d'employés), on peut s'identifier au personnage.
. Le thème récurrent de l'argent
Au 19ème siècle, avec la montée en puissance de la bourgeoisie, l'argent est un thème de société, on peut en constater les dérives dans la nouvelle de Maupassant.
Tout d'abord, de nombreuses références au thème avec un champ lexical de l'argent, très présent dans le texte:
- Champ lexical de l'argent: «qu'avec 400 francs», «il valait quarante mille francs», «trente-six mille», «il emprunterait», «milles francs à l'un, cinq cents à l'autre, cinq louis par-ci, trois louis par-là», «il fit des billets, prit des engagements ruineux, eut affaire aux usuriers, à toutes les races de prêteurs», «il fallait payer cette dette effroyable» …
- Cette obsession de l'argent soulève un problème de l'époque: les usuriers et leurs intérêts surtaxés, conduisant ainsi en un endettement qui, dans cette nouvelle, est particulièrement douloureux (sacrifices, intensité du travail,