Parmi les vingt et une nouvelles du recueil Contes du jour et de la nuit, Celle que j’ai préféré est La Parure. Je trouve que Maupassant a un style d’écriture très agréable, cette nouvelle se lit vite et aisément, la construction du récit est très bien faite, cohérente et le schéma narratif est clair, je trouve que c’est important et que cela aide à la compréhension globale du récit. J’ai apprécié la façon dont Mathilde est décrite. Dans l’incipit l’auteur raconte la réalité de Mathilde sans émettre de jugement ce qui m’a laissé dans un premier temps l’occasion de forger mon propre avis sur le personnage et sa situation sans être influencée par l’auteur. En lisant les premières lignes, la situation de Mathilde m’a interpellé : malgré son sentiment d’avoir une vie malheureuse, elle a de quoi être heureuse, ou du moins elle n’a pas de quoi être malheureuse. Cette contradiction a provoqué chez moi l’interrogation puis en avançant dans le récit le malaise. C’est en relisant plusieurs fois la nouvelle que mon point de vue à changer : Mathilde que je voyais comme une jeune femme désespérée, en détresse suite à la perte tragique de la parure et pour laquelle j’éprouvais de la compassion, m’apparut ensuite comme une femme capricieuse et insatisfaite. J’ai compris que cette femme accordait beaucoup trop d’importance au paraitre. Pour elle, la reconnaissance sociale est basée sur la richesse, elle est donc très matérialiste. Elle a honte de sa provenance sociale et désir appartenir à une classe plus prestigieuse. Cette nouvelle m’a confirmé que l’argent ne fait pas le bonheur et peut même nous rendre plus malheureux que tous les miséreux du monde.
J’ai trouvé qu’au début le récit a des allures de conte de fée on voit cette jolie jeune femme qui se sent malheureuse, elle est invitée au bal avec son mari mais n’a pas les moyens de s’habiller convenablement, finalement le problème se résous et elle fait une apparition très remarquée au bal,