La Parure Schéma Narratif
En premier lieu, le titre du poème est un oxymore, signifiant la beauté du prédateur qu’hypnotise sa proie par la sensualité de ses mouvements. La figure de style est la personnification; la forme étant régulière et la rime suffisante. Il faut noter la présence du champ lexicale de la sensualité.
1. Baudelaire est attiré par la femme et souligne l’effet qu’elle a sur lui. Ceci est illustré par son attention au mouvement et par des termes qui indiquent comment ils sont fluides, lents et détendus, ainsi que délicats et voluptueux («indolente» (v.1), «marcher en cadence» (v.17) «mollesse» (v.23). Aussi, ces termes parlent d’un corps qu’en bougeant, fait des ombrages, qu’est sinueux et sensuel («belle d’abandon» (v.18).
2. Une progression est apparente dans ce poème; le poète voit cette femme s’approcher vers lui - le «serpent qui danse » (v. 19) et qui hypnotise sa proie- jusqu’au moment qu’elle s’allonge près de lui (v. 25 «se penche et s’allonge comme un fin vaisseau qui roule») et à la fin ils s’embrassent.
Avec sa description du mouvement, Baudelaire communique que cette attirance est dangereuse. Il décrit le pouvoir que cette femme exerce sur lui : comment les mouvements de la femme exercent une fascination sur lui, pour finalement faire un parallèle entre un baiser et la morsure fatale d’un serpent. L’auteur souligne comment malgré ceci, il ressent du bonheur par sa présence et par l’attention que cette femme lui porte «un ciel liquide qui parsème d’étoiles mon cœur (v. 35 & 36).