La parure
Mes commentaires:
Si Mathilde n’avait pas perdu la parure elle aurait probablement continué sa vie de bourgeoisemodeste. Dès la sortie du bal, elle a retrouvé sa situation sociale quand son mari lui a mis un manteau ordinaire sur les épaules. Mais sa beauté qu’elle avait montré durant le bal lui aurait permisde rêver davantage à plus de bonheur. Elle aurait été encore plus exigeante, plus capricieuse avec son mari. Finalement elle n’aurait pas pu être vraiment heureuse car toujours insatisfaite. Dès queson mari lui aurait donné quelque chose, elle aurait voulu autre chose, encore et encore, toujours plus. Avec la perte de la parure elle a dû arrêter de rêver et ne plus penser aux apparences. Commeça, elle est sûrement devenue plus belle à l’intérieur !
La suite que j’ai imaginé :
Mathilde sentit le sol se dérober sous ses pieds et tomba dans les bras de Mme Forestier.
Au bout d’unesemaine, Mme Forestier revenait voir son amie. Elle était triste et avait de la pitié et du remord d’avoir gardé le silence et de n’avoir pas dit à son amie que la parure était fausse. Dans ses mains,elle tenait un écrin que Mathilde reconnaîtrait parmi des milliers d’autres.
Mathilde descendait les ordures lorsqu’elle l’aperçut. Elle tourna la tête espérant que son amie ne la voit pas mais troptard, Mme Forestier s’approcha.
« Bonjour, Matilde. »
Alors qu’elle allait répondre, Mathilde vit l’écrin et resta silencieuse. Mme Forestier lui annonça :
« Ma chère amie, notre parure estdans cet écrin. Dix ans ont passé et je suis allée voir chez un marchand qui me propose aujourd’hui cent mille francs pour la racheter. Je te la confie donc et je reviendrai te voir d’ici une semainepour que tu me donnes neuf cent francs en échange.
- Oh ! Mais…je…Enfin, Je… Je… »
Mathilde était abasourdie et ne trouvait pas ses mots. Mme Forestier lui mit l’écrin dans les mains...