La pauvreté conduit-elle à l’exclusion sociale ?
En France de nombreux mouvements sociaux ont pour but de lutter contre l’exclusion et la pauvreté comme l’association Les enfants de Don Quichotte dont l’activité fut particulièrement médiatisée au cours de l’hiver 2006-2007.
En effet, l’augmentation du chômage au cours des années 1980 ainsi que l’émergence d’une nouvelle pauvreté sont directement liées à la multiplication des phénomènes d’exclusion sociale que l’on peut définir comme le processus de mise à l’écart de la société d’un individu ou d’un groupe, de telle sorte que le ou les individus concernés occupent dorénavant une position considérée comme extérieure (et pas seulement inférieure) vis-à-vis des autres individus. La pauvreté semble être un facteur important de l’exclusion sociale, on distingue généralement deux types de pauvreté : la pauvreté absolue correspond à la situation dans laquelle l’individu ne parvient pas à satisfaire les besoins propres à sa survie ; la pauvreté relative renvoi à la situation dans laquelle l’individu peut être considéré comme pauvre comparativement aux autres, compte tenu de ce qu’il est usuel de posséder dans le pays où il se trouve.
Cependant le terme d’exclusion sociale, bien que très présent dans les débats politiques et médiatique fait l’objet de nombreux débats entre les sociologues et la notion de pauvreté se heurte à des difficultés de mesures et de définition. Nous pouvons donc nous demander quel liens unissent ces deux notions, peut-on restreindre l’exclusion sociale au simple critère de pauvreté, et est-ce la pauvreté ne pourrait pas représenter, dans certaines mesures, un facteur d’intégration ?
Si en apparence la pauvreté monétaire due notamment à la précarité de l’emploi mais également celle liée aux différentes instances d’intégration sociales est une cause majeure d’exclusion, ce phénomène n’est pas forcément synonyme d’exclusion et peut constituer un critère d’appartenance à un groupe.

La