La peau en architecture
La peau en architecture.
Ce thème si présent dans notre entourage – milieu de l’architecture – traduit une manière particulière de saisir l’enveloppe d’un bâtiment, cependant qu’en est-il vraiment de ce concept ? L’analogie préfères des architectes « homme/architecture » suffit-elle pour appréhender le potentiel de cette démarche ?
Dans l’absolue on peut observer que la manière de concevoir une façade prend un tournant considérable par l’intermédiaire des modernistes et la rupture avec la tradition décorative des surfaces - éclectisme des beaux-arts - Ce qui entraina la naissance des axiomes tel que la coordination entre forme et fonction, la correspondance entre intérieur et extérieur, la vérité des matériaux, des structures, etc... Raisonnements qui ont conduit à la réduction au minimum de l’ornementation, une expression puristes des façades. Expression qui a cédé la place à un langage de plus en plus complexe des enveloppes au travers du temps, ceci étant une nouvelle rupture des architectes contemporains face à leurs ainés entrainant ainsi un retour à un certain type d’ « ornementation ».
Aborder une façade tel une peau recouvrant notre corps, humaniser le bâtiment, lui insuffler une âme, permet notamment une évolution dans l’expression de celle-ci, ainsi que l’attribution d’un rôle, celui d’être l’élément de confrontation entre le bâtiment et son environnement.
L’enveloppe étant la première appréhension visuelle de l’utilisateur face au bâtiment – d’une simplicité minimaliste, à une complexité déconcertante – elle assure la compréhension de l’utilisateur, ou accentue la curiosité de celui-ci par le moyen de l’intrigue.
De plus l’enveloppe doit assurer un autre rôle, celui d’élément de transition, il crée un lien entre l’intérieur et l’extérieur. Matérialise le fil conducteur qui nous guide vers l’autre rive du lac et nous fait découvrir un espace dont il a pris entièrement possession, « l’entre-deux » - espace sans règle, ni