INTRODUCTION GENERALE

Le droit à la vie est le droit suprême sans lequel aucun autre droit ne peut être exercé. Il est considéré, en droit international, comme un droit fondamental de la personne humaine non susceptible de dérogation. Et comme la peine de mort en est précisément, elle doit être comme toute dérogation interprétée d'une manière restrictive et appliquée dans le plus strict respect des principes fondamentaux de non-discrimination, des normes garantissant l'équité du procès et du droit à une égale protection devant la loi. Il n'existe pas de "droit" à la peine capitale, et même si les Etats ont toute la latitude d'adopter des lois pénales, celles-ci doivent être conformes aux principes fondamentaux du droit international relatif aux droits de l'Homme.
En effet, La peine de mort est un sujet qui soulève une grande polémique à notre époque, surtout depuis la reprise des exécutions "massives" aux Etats-Unis (en particulier dans l'Etat du Texas), pays qui ne cesse de donner de leçons en matière des droits humains à d'autres pays tels la Chine. Cet "acte de barbarie" est, dit-on, un phénomène exclusif aux pays sous-développés. Cependant, le nombre incroyable d'exécutions se déroulant aux Etats-Unis prouve bien que les droits de l'Homme ne sont pas respectés, même chez la première puissance mondiale, pays de la "liberté"! Si plus de 100 pays ont aboli la peine de mort dans leur législation ou dans leur pratique. Aux Etats-Unis, en revanche, le taux d'exécutions a augmenté, ainsi que le nombre de crimes punis de la peine capitale. A ce jour, 38 Etats prévoient la peine de mort dans leur législation respective.
Si à l’époque romaine l’on a pu croire que la peine de mort n’était apparue que tardivement dans les sociétés humaines, qu’auparavant régnait l’âge d’or, les recherches les plus récentes font remonter à la préhistoire l’origine des exécutions.
L’examen des fresques découverts dans les