Madame , Monsieur

Un système pouvant décider de la vie ou de la mort d'un être humain, d'un de ces citoyen n'est autre qu'un système totalitaire soutenant une forme de barbarerie.
Depuis des siècles, la peine capitale a été appliquée et malgré ses nombreux adversaire qui ont essayé à partir du 18e siècle de l’abolir par de nombreux ouvrages exposant leurs opinions, elle est aujourd'hui encore présente.
Tous ces opposants avaient un adversaire qui ont apparemment réussit à convaincre la population du «bienfait » de la peine de mort. Par exemple Albert Camus, auteur de romans , de pièces de théâtre et d'essais, engagé dans la résistance. Il fut tout d'abord en accord avec la peine de mort mais la dérive de la justice qui n'était pas tout à fait impartiale le monta contre cette peine. Il signa en 1945 une pétition demandant la grâce pour l'écrivain Robert Brasillach, condamné à mort et publia en 1957 le livre intitulé « Réflexion sur la guillotine ». L’abolition de la guillotine n'est pour lui qu'une étape symbolique qui doit servir d'exemple à toute l'humanité. Dans son livre est entre autre écrit « Ni dans le cœur des individus, ni dans les meurs de la société, il n'y aura de paix durable tant que la peine de mort ne sera pas mise hors la loi. » Son « adversaire » fut François Mauriac qui dans sa rubrique quotidienne dans l' «Express » développe également son point de vue : il ne sait que penser, il ne sait que préférer entre l'abolition et la sauvegarde de la guillotine. Mais il s'adresse à tous les adversaires de la peine de mort quand il dénonce leur comportement : ces derniers n'avaient pas réagit lors de la traque, de la torture et de l'assassinat des Juifs, leur seule faute étant d'être juifs et maintenant ils veulent combattre mort d'assassins ! Tous les partisans ont bien raison sur leurs arguments : « un assassin en prison peut s'évader », « Il pourrai récidiver une fois sorti de prison ! », « Pourquoi dépenser de l'argent à