La peine de mort
La peine de mort suscite de grand débats, alors, un homme mérite-il de mourir pour des crimes commis ? Certain sont pour, d'autres contre. Où est la limite à franchir pour mériter cela ? En France la peine de mort à était abolit en 1981.
Durant le Moyen-Age, la peine de mort est une condamnation rare. Cependant la justice pouvait condamner à une peine d'emprisonnement qui se soldait souvent par la mort du condamné étant donné les conditions d'existence très précaires en prison. Il existe une variété dans les méthodes de mises à mort selon le crime et la personne.Les roturiers (personnes non nobles) sont le plus souvent condamnés à la pendaison, une mise à mort lente et douloureuse. A l'inverse, les nobles sont décapités à l'épée, une méthode plus rapide. Il y a donc des inégalités évidentes, à cela s'ajoute que les roturiers sont tués en chemise, presque nus, et l'humiliation peut donc s'ajouter à la peine. Le clergé, premier ordre du royaume de France, ne peuvent être condamnés. L'inégalité est donc la première caractéristique de la peine de mort dans le monde médiéval.
Le premier débat officiel sur la peine de mort en France date du 30 Mai 1791, avec la présentation d'un projet de loi visant à l'abolir. Son rapporteur, Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau est soutenu notamment par Maximilien de Robespierre. Cependant, l'Assemblée nationale constituante, promulgue une loi le 6 octobre 1791 refusant d'abolir la peine de mort. C'est également avec cette loi qu'est unifié la méthode d'exécution, le privilège d'être décapité qui était réservé à la noblesse est popularisé. Selon l'article 3 du Code pénal de 1791, «Tout condamné à mort aura la tête tranchée». Cette célèbre phrase restera dans l’article 12 du Code pénal français jusqu'à l'abolition, en 1981.
Le 16 mars 1981, en pleine campagne électorale pour les élections présidentielles, François Mitterrand déclare clairement qu'il est contre la peine de mort. Il est élu Président