La Peine De Mort
Le début 19e siècle en France est marqué par la fin de la Révolution où naissent notamment de puissants mouvements patriotiques et où la notion de justice prend une importance exponentielle. Le dernier jour d’un condamné est un roman de Victor Hugo publié en 1829 à Paris. Nous démontrerons à partir d’extraits que cet ouvrage se positionne contre la peine de mort, une pratique cruelle et populaire de l’époque visant principalement à décourager le crime et faire valoir ce principe de justice. L’auteur défend que la peine de mort est une alternative immorale, mais également une pratique qui cause plus de tord que de que de bien.
Premièrement, la peine de mort est une condamnation lourdement immorale qui tache la société ainsi que le système judiciaire. D’abord, la peine de mort culpabilise la population qui fait preuve d’une immoralité inhumaine. Les exécutions au 19e siècle se pratiquent sur des places publiques où tout le monde est libre d’y assister et s’y rassemble comme s’il s’agissait d’un spectacle. En participant et prenant plaisir à cette pratique qui se rapproche dangereusement du meurtre, la société devient aussi coupable que le condamné lui même. « On louait des tables, des chaises, des échafaudages, des charrettes. Tout pliait de spectateurs. Des marchands de sang humain » (P.157). Au début de l’extrait précédent, une énumération impose un effet d’accumulation démontrant la quantité de personnes qui vont jusqu’à louer tout ce qu’ils peuvent afin d’être bien installés pour le « spectacle ». Également, l’extrait ce termine par une métaphore qui image la cruauté des personnes participant à l’exécution ainsi que le puissant désir sanguinaire que le peuple entretient d’être témoin de la décapitation d’une autre personne. Ensuite, la peine de mort est une faiblesse évidente du système judicaire de l’époque. Lors du procès du condamné, on remarque le désintéressement et la cruauté des autorités judicaires. Les