Qu’appelle-t’on penser ?
L’une des manières d’être philosophe est par les expériences :
1, expérience de l’angoisse
2, expérience de la poésie. Invite l’être au monde. Acheminement vers la parole.
Il réfléchit à l’origine de la parole. Le problème de la parole va revenir de façon obsessionnelle. L’écrivain, le philosophe l’a ramène à un simple outil de communication, d’émotion.
Comment caractérise-t’on la parole ? On l’a ramène à trois catégories :
L’expression, processus d’extériorisation. Activité de l’homme, les plantes ne parlent pas. Représente quelque chose. Interprétation juste mais n’interprète pas la parole pour elle-même.
Considérer la parole en tant que parole et non pas en tant qu’outil. Il faut se tourner vers là d’où elle part, voilà pourquoi il se tourne vers la poésie.

Pour lui l’art ne communique jamais rien. La parole en tant que parole, dans les poèmes, se montre pour ce qu’elle est. Rareté absolue. Les mots du poète cependant représentent quelque chose au-delà de lui-même. Le mot ne communique plus quelque chose qui est pour nous, ça c’est la parole.

F. Hölderlin, poète allemand lu par Heidegger. « Je vais tenter de lui correspondre et me tenir dans la puissance dans son appel ». Impossibilité qu’on a. Aborder quelque chose de l’extérieur, pas de l’intérieur. Pour Heidegger, Hölderlin est le poète des poètes, il a conduit la poésie en son essence. La poésie en tant que poésie, essence à atteindre.

Présocratique ( avant Platon, avant la métaphysique). Nietzsche est pour lui un des philosophes qui l’est dans la pensée. Il est plus proche que Platon qu’il ne le pense.

« L’origine de l’œuvre d’art » publié dans « chemins qui ne mènent nulle part » où il explique sa conception philosophique de l’œuvre d’art. Il découvre l’œuvre d’art en même temps que la poésie.
Selon lui, l’art doit être libéré de toute fonction utilitaire. L’art est pour lui ce qui interroge l’être, ce qui donne à voir le monde autrement.