La pension Vauquer (Père Goriot, Blazac)
Idées secondaires
Arguments
Tout d’abord, la description de la pension est destinée à procurer au lecteur un effet de réel.
D’une part, le narrateur assure un rôle de guide, en interpellant directement le lecteur.
Interpellation à la deuxième personne du pluriel. (l-6) Le lecteur a l’impression tangible de suivre le narrateur dans la visite de la maison.
(l20-21). Le narrateur s’excuse de ne pas développer la description+ verbe expliquer et énumération de qualificatifs : Antithèse
D’autre part, le fait d’apostropher le lecteur par les sens offre un ancrage de plus dans le réel.
La description de la toile cirée est particulièrement savoureuse : « assez grasse pour qu’un facétieux interne y écrive son nom… »
Champ lexical lié à l’odeur : « elle sent, elle pue, elle est humide au nez.. »
Ensuite, la description réaliste de cet extrait contribue à la construction du personnage de la tenancière et de son univers
Premièrement, l’auteur use d’ironie pour présenter le cadre de cette pension.
Champ lexical de la laideur, vocabulaire dépréciatif. « Cette pièce est dans tout son lustre ».
« Ici règne une misère sans poésie ». La misère est personnifiée. Elle impose son règne partout (lieux et personnages).
Deuxièmement, la présentation du personnage principal est particulièrement bien détaillée.
Champ lexical de la vieillesse
Oxymore embonpoint blafard qui souligne le délabrement de la santé de Madame Vauquer
Enfin, Balzac illustre dans cet extrait à saveur réaliste sa conviction du déterminisme.
En effet, le malheur lie la pension à sa tenancière.
Personnification de la salle qui « suinte le malheur » et que l’auteur associe à sa propriétaire. « Sa vieille face vieillotte…sont en harmonie… »
Antithèse de « sont en harmonie » avec ces deux réalités sordides.
Au delà des lieux, même ses pensionnaires finissent par lui ressembler (l.40)
Chiasme «