La peoplisation en politique
En France la communication politique prend un nouveau tournant dans les années 70. Georges Pompidou (20 juin 1969 – 2 avril 74 ) va instaurer les premières formes de « peopolisation » de la vie politique en laissant la télévision s'infiltrer dans sa vie privé qu'il va exhiber et mettre en scène.
Valéry Giscard d'Estaing va quant à lui s'appuyer sur le conseiller en communication de Kennedy et ainsi afficher une vie « américaine » soit par le biais d'apparitions toujours en famille, ou par l'intervention de ses enfants dans des campagnes politiques … Or la presse populaire va suivre ces apparitions avec beaucoup d'intérêts. (parler reportage) C'est le début de la « peoplisation » en politique.
Problématique : Il serait donc intéressant de se demander où se situe la frontière entre monde politique et monde people aujourd'hui.
Nous aborderons l'importance du rôle des médias dans la définition de cette « frontière », notamment par une définition du « qui fait quoi dans les médias ? » mais aussi en montrant la porosité de la frontière. Ensuite, nous nous intéresserons aux ambiguïtés de cette frontière, qui sont aujourd'hui entrées dans les mœurs ; en analysant le public, aujourd'hui récepteur et demandeur, pour ensuite analysé un public trompé.
1 L'importance du rôle des médias, dans cette drôle de frontière
→ L'importance du rôle des médias est apparue dès la familiarisation avec le petit écran depuis les années 1960 (épanouissement des chaînes informations, internet et le décloisonnement des espaces d'informations, le Web 2.0) ; un rapport plus personnel avec la politique se met en place faisant ressortir des disposions au spectacle de certains hommes politiques. (Ex: abolition des frontières juridiques, vulgarisation de l'action médiatique...)
→ Mais