La peste - albert camus - la fin de la peste.
Après neuf mois, l'épidémie recule et est vaincue. Les portes d'Oran s'ouvrent. Rieux monte à la nuit sur une terrasse qui surplombe la ville d'un point de vue privilégiée, sur Oran libéré.
Le narrateur est bien le docteur Rieux. Voici les centres d'intérêts de cet extrait:
I) « Une ville joyeuse, libéré »
II) « La méditation solitaire de Rieux »
(La décision de témoigner)
III) « Le dénouement d'un récit allégorique »
Question peut-être posée au BAC:
« En quoi cette page peut-elle être considérait comme une conclusion ? »
La fin d'un récit
La résolution d'une énigme
Le temps du récit
Quelle est la morale ?
Une fiction à vision narrative
(Condition humaine / Des hommes faibles mais en même temps remarquables / L'homme face au mal)
I) « Une ville joyeuse, libéré »
Présence d'un champ lexical de la « joie »: « réjouissance » (l.6)
C'est la fin de la Peste, la libération de la maladie. Une fête très vite nuancée sur le jugement de Rieux « l'oubli ».
Une joie qui se fonde sur la ville « la ville les salua », « les hommes qui étaient toujours les mêmes » (l. 6-7): tout les hommes ! Un élargissement universelle.
II) « La méditation solitaire de Rieux »
Rieux sentait qu'il les rejoignaient. Il est l'un d'eux. Il fait parti de ceux qui sont libérés mais il est d'un autre côté, il n'est pas tout entier face à la fête mais quelque peu en dehors.
Rieux a un vue plus vaste, il va plus loin que les autres « il sentait », « il savait ce qu'on lit dans les livres » etc. C'est un intellectuel. Rieux n'est pas dans l'instant même mais passé car il est à la fois dans les souvenirs et dans l'avenir.
Dans le passé: la mémoire et le souvenir.
« Si les autres on oubliés, lui n'oubli pas »
« Ceux qu'il avait aimés étaient oubliés »
« Le témoignage de ce qu'il avait fallu accomplir » (l. 24-25)
Le docteur Rieux décide alors de se rendre utile en témoignant. Et en rédigeant une chronique.