La peste de camus : bilan de lecture
Le roman se divise en 5 parties : la structure de la tragédie.
La 1° partie révèle la difficulté de nommer le mal qui s’attaque d’abord aux rats et qui par ce fait, cache sa véritable nature. C’est aussi une exposition : présentation des principaux personnages, du lieu, de l’action, de la nature du livre. Enfin, le lecteur découvre un narrateur tenant la chronique d’événements s’étant produits à Oran en 194… Le dénouement amène l’espoir car la peste se retire mais cette disparition ne s’explique pas et par là maintient le doute quant à un éventuel retour du fléau. En ce qui concerne le récit, la solution aux problèmes est apportée puisque les portes de la ville s’ouvrent à nouveau. Cependant, il existe une 2° fin : dire qui a écrit la chronique : le narrateur, témoin et acteur, se révèle impuissant devant la peste, la souffrance et la mort. Il a tenu la chronique à la manière du coryphée, comme dans une tragédie. L’épilogue répond au prologue et suggère que le récit doit se lire comme une parabole, que l’essentiel n’est pas dans les faits mais dans la morale à tirer : pas de certitudes, importance de l’action… le docteur Rieux tient la chronique « pour témoigner en faveur des pestiférés » et prouver qu'« il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser». Il est visiblement le porte-parole de Camus.
Les personnages apparaissent principalement dans le cabinet du médecin, ou lors de consultations Cela met en relief le rôle dominant de Rieux qui se montre lucide et combatif. Rieux est le plus important : l’action se concentre autour de lui et il est le chroniqueur « pour témoigner en faveur des pestiférés » et prouver qu'« il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser». Il est visiblement le porte-parole de Camus. Après la modestie, le métier représente l’honnêteté : donc une exigence morale : faire ce que l’on doit faire. C’est aussi un travail qui permet de lutter contre la