La pestr

9840 mots 40 pages
Manuscrit auteur, publié dans "Le Français Moderne 77, 1 (2009) 33-54"

Gérard PETIT Université de Paris X LDI (UMR 7187, Paris XIII)

LE MOT : MORPHOLOGIE ET FIGEMENT

halshs-00410917, version 1 - 16 Mar 2010

Introduction Nous aborderons dans cet article l’équation (mot = unité lexicale) dans ses incidences sur les paramètres de l'analyse linguistique. Il n’est plus nécessaire de revenir sur l’impropriété de la notion de mot à décrire le fait lexical, en raison notamment de son lestage typographique. Elle peut néanmoins présenter une utilité pour interroger la construction lexicale, que celle-ci soit acquise par la morphologie ou par le figement, c’est-à-dire la syntaxe : le mot constitue l’unité maximale de la construction morphologique (et de la conceptualisation morphologique), le modèle de l’unité complexe, mais aussi le constituant minimal de base des séquences figées. Cette situation (en apparence) paradoxale en fait une unité carrefour entre deux procédures (morphologie et figement) telles qu’elles sont pensées par leurs disciplines propriétaires au sein des Sciences du langage (la Morphologie et le Figement). Il est de ce fait le révélateur de leurs incompréhensions mutuelles et des limites de leurs conceptualisations. Dans une première partie nous réexaminerons les relations entre mot simple et mot construit selon une des perspectives majeures de la morphologie constructionnelle en France, le Modèle associatif stratifié1 (Corbin et alii ; morphologie amorphématique). Seront pointées en particulier les distinctions opérées entre (i) mot simple et mot complexe ; (ii) mot construit par la morphologie (et la Morphologie) et mot construit par la syntaxe (Figement) ; (iii) les apories de la morphologie du mot au travers de l’analyse de certains segments liés (affixes, bases supplétives). Une seconde partie sera consacrée au figement lexical et à la polylexicalité : (i) la partition entre morphologie et figement reste problématique tant qu’elle persiste

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