La peur

611 mots 3 pages
• La peur :

Le narrateur appartient à l’histoire cadre (intradiégétique), s’exprime avec le pronom ‘nous’ tout en restant très discret. La seule mention subjective concerne le personnage central ‘un grand homme à figure brûlée, à l’aspect grave, un de ces hommes qu’on sent avoir traversé de longs pays inconnus … un de ces hommes qu’on devine trempés dans le courage’. Cette indication place le récit sous le signe d’une étrangeté exotique. Le ‘nous’ désigne le groupe des auditeurs du personnage central, on a une situation orale typique du conte, qui plonge le lecteur dans une atmosphère intime. Le premier paragraphe manifeste l’état d’esprit du narrateur, porté à la méditation et au rêve, le ciel semblait ensemencé d’étoiles, l’eau semble de la lumière de lune bouillonnante ; état d’esprit ouvert à l’imaginaire.

Thème :
La peur, registre du fantastique. Le personnage central définit la peur ‘quelque chose comme une réminiscence des terreurs fantastiques d’autrefois’. Notre quotidien n’a pas effacé le passé, ces peurs restent présentes malgré la modernité et les progrès de la science. D’ailleurs la nouvelle nous met dans un cadre sans repères temporels et sans limites : ‘le bateau glissait’, ‘la Méditerranée n’avait pas un frisson’.
Au contraire, la peur devant un danger, est purement circonstancielle et déterminée, elle s’oppose à ces ‘influences mystérieuses’ et à ces ‘risques vagues’. Les circonstances d’un danger réel poussent l’homme courageux à l’action et le confortent dans sa dignité d’homme. La peur évoquée par l’homme bronzé ne peut-être maîtrisée par les moyens de l’homme aussi courageux soit-il.

Comment est créée la peur :
-Le début du récit est marqué par les interventions du conteur (figurez-vous, imaginez). Le premier paragraphe prépare l’atmosphère mystérieuse en dressant un tableau de la scène ; le paysage se transforme (les lames de cendre d’or). L’aventure sera dramatisée par des indices temporels (soudain, tout à coup, pendant

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