La pjilosophie
> Problématique (l'idée directrice)
Il est difficile de définir la philosophie et le plus souvent on se contente de préjugés, de moqueries mais surtout de contradictions ? En effet, d'un côté on considère la philosophie comme une expérience personnelle de la vie qui se réfère à des principes, à des valeurs, à des croyances qui donnent un sens à ma vie. Pourtant de l'autre côté la philosophie apparaît comme quelque chose de lointain sans rapport avec le monde, avec mes problèmes.
Comment résoudre cette contradiction ? Peut-être en faisant intervenir la notion d'utilité : à quoi ça sert ? Est-il possible de dégager dans toutes les expériences complexes de la vie un trais commun qui désigne la philosophie, qui serait en quelque sorte le sens de toutes mes expériences ? Cette question ne se pose pas de la même manière dans d'autres domaines. Dans les sciences, la recherche de la vérité est ce qui fait l'utilité ; il serait absurde d'affirmer que les connaissances scientifiques ne servent à rien car on fait chaque jour l'expérience de leur utilité pratique dans la société. En ce qui concerne les arts, c'est le contraire : il serait absurde de chercher une utilité aux créations artistiques.
Où se situe la philosophie ? Est-ce qu'elle est dans les sciences ? Dans les arts ? Entre les deux ?
1.Opinion commune = la philosophie ne sert à rien.
La principale raison qui explique l'hostilité vis à vis de la philosophie c'est l'ignorance : on rejette ce qu'on ne connaît pas. De plus cette ignorance s'exprime par le refus du dialogue, le rejet de ce qui met en cause sa compétence. Cela peut aller jusqu'à la violence (Socrate, Bruno en 1600). Ainsi la philosophie a plusieurs adversaires dans l'Histoire :
■Les sophistes (5ème siècle -JC) > sophos (le sage) il possède la connaissance et l'exprime à travers la rhétorique, l'art/technique de persuader. Ce qui les différencie des philosophes c'est qu'ils vendent cet art à des hommes qui ont besoin