La pléiade
Je ne suis point, ma guerrière Cassandre,
Ni Myrmidon ni Dolope soudard
Ni cet Archer, dont l'homicide dard
Tua ton frère et mit ta ville en cendre.
Un camp armé pour esclave te rendre
Du port d'Aulide en ma faveur ne part,
Et tu ne vois au pied de ton rempart
Pour t'enlever mille barques descendre.
Hélas! je suis ce Corèbe insensé,
Dont le coeur vit mortellement blessé,
Non de la main du grégeois Pénelée,
Mais de cent traits qu'un Archerot vainqueur
Par une voie en mes yeux recélée,
Sans y penser me tira dans le cœur
Ronsard, extrait des amours de Cassandre.
Le champ lexical de la guerre est omniprésent, les héros (ma guerrière Cassandre, Myrmidon, Dolope, Pénélée, Corèbe), les actes (homicide, tua, l’enlever, esclave te rendre).
Rimes embrassés (ABBA).
Tout au long du texte on observe un lien avec la guerre de Troie.
L’auteur Prend pour réference l’identité de Corèbe car le poète est amoureux de Cassandre comme Corèbe le fut de la Cassandre antique (la Cassandre de Ronsard est assimilée à l’héroïne antique).
Ronsard parle du feu de la guerre qui détruit et brûle alors que le feu amoureux blesse.
Le poète s’identifie à Corèbe mais en refusant la violence et en montrant qu’il souffre plus que le héros troyen, il montre son amour pour sa bien-aimée.
VI : Conclusion :
La Pléiade prône le français qui doit devenir une langue littéraire, un changement de statut pour le poète qui doit sortir de son anonymat et prendre conscience de sa valeur, des vers français qui se compte en syllabe pour une meilleure harmonie. Ce courant a également contribué à élaborer les principes qui font les fondements de la poésie classique.
La Pléiade a mis en place une réflexion pour tendre à comprendre l’essence même de la