La place de la femme dans la société musulmane en Iran et en Turquie
En février dernier, un amendement à la loi fondamentale turque, adopté sous l'impulsion de l'AKP, le parti islamiste au pouvoir, avait autorisé le port du foulard dans les établissements universitaires. L'opposition laïque avait alors demandé l'annulation de cet amendement à la Cour constitutionnelle -l'équivalent du Conseil constitutionnel français. Elle avait également organisé une grande manifestation à Ankara.
Les onze juges de la Cour constitutionnelle ont rendu leur décision ce jeudi : ils se prononcent contre le port du foulard et désavoue ainsi le parti au pouvoir. Ils estiment en effet que l'amendement est contraire aux articles de la loi fondamentale mentionnant le caractère laïc de la République de Turquie et qui sont non-amendables. Un porte-parole de l'AKP parle pour sa part d'un verdict "contraire à la constitution" et souligne que les juges ne peuvent que se prononcer sur la forme d'un amendement, et non sur le fond. Il laisse ainsi entendre qu'il s'agit d'une décision politique plutôt que juridique. "La Cour a outrepassé ses fonctions (...) le Parlement n'aura donc plus le pouvoir de procéder à des changements constitutionnels", lance l'AKP. http://lci.tf1.fr/monde/moyen-orient/2008-06/voile-reste-interdit-universite-4908268.html CONCLUSION
L'État iranien a un contrôle social total du pays. Le gouvernement s'immisce dans les aspects les plus intimes de la vie des citoyens.
En Turquie, le mouvement des femmes connut une grande impulsion et exerça une certaine influence sur la transformation de la situation féminine et sur l'adoption de lois égalitaires.
Toutes les femmes n'ont pas les mêmes choix religieux dans une même société musulmane. Certaines qui portent le voile sont modernes et parviennent à s'imposer