La place de l'homme dans l'humanisme
Sujet : En quoi l’homme est-il au centre du projet humaniste ? Vous répondrez en prenant appui sur les textes du corpus, ainsi que sur vos lectures personnelles et les œuvres d’art du seizième siècle que vous connaissez.
L’humanisme ? « La foi dans la sublime excellence de l’homme ! » affirmait en 1976 Marguerite Yourcenar, dans L’Œuvre au noir. L’humanisme semble ainsi se définir par la place qu’il donne à l’homme, place centrale. Mais en quoi ? Plus largement, interrogeons-nous sur l’essence de l’humanisme, sur l’essence de l’homme et la corrélation entre les deux. Ainsi, verrons-nous que l’humanisme procède d’une nouvelle vision de l’homme, puis que l’humanisme après s’être intéressé l’homme en tant qu’être individuel, s’intéresse aux hommes, à la possibilité d’une vie en société, enfin qu’à travers un humanisme transhistorique, les humanistes ont cherché à définir l’homme.
L’humanisme procède d’une nouvelle vision de l’homme, développée à la Renaissance par les humanistes, cette nouvelle vision accorde une place primordiale à l’homme, notamment dans les œuvres d’art.
La nouvelle vision de l’homme développée par les humanistes passe par les refus de l’absolutisme divin, religieux. En effet, depuis l’Antiquité, et au Moyen-âge, la religion envisageait l’homme comme créature de Dieu, comme objet, il valait mieux s’intéresser à Dieu, qu’à l’homme ; c’était l’âge d’or de la théologie. La religion tenait une place prépondérante dans la société, et dont marquait, influençait le rapport de l’humanité à elle-même. Ce pendant, au XVème siècle, à la Renaissance, des esprits libres et éclairés entament des recherches scientifiques, contre la volonté de l’Eglise. Ainsi, Galilée prouve que la terre tourne autour du Soleil, Copernic introduit la vision héliocentrique de l’Univers ; et ce en contradiction totale avec les dogmes de l’Eglise catholique. Ladite Eglise réagit promptement : Galilée est jugé, Giordano Bruno est brûlé en