La place de l'individu dans le droit international public
En effet, être sujet du droit international c’est bénéficié de la personnalité juridique internationale qui permet alors à une personne physique ou morale, d’être titulaire de droits mais également d’obligations sur la scène internationale. Avant 1945, le droit international public s’adressait d’abord aux Etats. L’Etat dispose alors d’une place particulière dans le sens où il a la compétence de sa compétence, il jouit seul de la souveraineté et, à ce titre, il est à la fois destinataire et créateur du droit international. En conséquence, ceux-ci en sont les sujets originaires, ce qui a d’ailleurs fait dire à Hans Kelsen que « le seul sujet du droit international est l’Etat ». Toutefois, la Seconde Guerre mondiale et les interrogations suscitées par la décolonisation vont changer le fonctionnement du droit international. Ainsi, la création des Nations Unies en 1945 permet la reconnaissance juridique des organisations internationales. Les Etats ne sont plus les seuls acteurs du droit international et n’en n’ont donc plus le monopole. Cette nouvelle société internationale de 1945 s’élargie encore, et désormais l’on trouve aujourd’hui, à côté des Etats et des organisations internationales, de nouveaux acteurs tels que les sociétés multinationales, les organisations non gouvernementales et les individus. Depuis la fin des années 40 jusqu'à aujourd’hui on parle de privatisation du DI voir d’humanisation du Di. Il y aurait selon certains auteurs une évolution du DI dans le sens de la logique du lotus c’est-à-dire le passage d’ un DI centré sur la figure de l’état, à un DI qui aurait pour cause la protection de l’être humain. Ce nouveau droit aurait pour fonction de promouvoir des valeurs, des intérêts qui dépassent les intérêts égoïste des états, on serait en train d’assisté à l’apparition d’un ordre juridique qui mettrait en