la planète
Ptolémée fut l'un des premiers à essayer de comprendre la formation et le fonctionnement des planètes. Celui-ci en était venu à la conclusion que toutes étaient en orbite autour de la Terre selon un mouvement déférent et épicyclique. Bien que l'idée que les planètes autour du Soleil ait été suggérée à plusieurs reprises, il a fallu attendre le xviie siècle pour que cette opinion soit corroborée par les tous premiers télescopes d'observations astronomiques, réalisés par Galilée. Par la suite, une analyse minutieuse des données d'observation mène Johannes Kepler à trouver que les orbites des planètes ne sont pas circulaires, mais bien elliptiques.
Il n'existe pas de définition officielle générale du mot « planète » hormis une définition de travail de l'UAI datant de 2002 et modifiée en 2003. En bref, celle-ci définit la limite supérieure des planètes par la limite de fusion du deutérium (au-delà on parle de naine brune) et exclut les planètes flottantes (appelées sous-naines brunes). La limite inférieure est indiquée comme devant être prise de la même façon que dans le Système solaire. Cette définition générale prend donc appui sur la définition plus spécifique adoptée pour le Système solaire. Celle actuellement en vigueur date de 2006 et précise, en termes simples, que l'objet doit, en plus de tourner autour du Soleil (= définition d'un objet "du Système solaire"), être relativement sphérique et avoir éliminé tout corps rival se déplaçant sur une orbite proche (cela peut signifier soit en faire un de ses satellites, soit provoquer sa destruction par collision). De fait, ce dernier critère ne s'applique pas aujourd'hui aux exoplanètes pour des raisons