La poésie
Pierre Reverdy, Le livre de mon bord, 1948
-Pour traiter ce sujet, vous vous fonderez en priorité sur les poèmes que nous avons vus en classe. Vous pourrez vous référer aux textes théoriques que nous avons abordés.
-Le texte à discuter, à commenter plutôt, se donne comme une définition ( de poète !) du rapport de la poèsie à la vie, sous la forme d'une métaphore filée (Il s'agit d'une métaphore qui se prolonge, qui est développée (par ex. dans tout un paragraphe) et qui s'appuie le plus souvent sur des mots qui relèvent d'un même réseau lexical ). Comment comprendre, interpréter, cette métaphore ? En quoi la poésie peut-elle être assimilée au feu sous ses divers aspects ?
-A quoi l'effet fulgurant de la poésie sur le lecteur est-il dû? Il faut rappeler que la poésie est un travail sur la langue et appliquer dans ce sens la citation de Reverdy.
-Il faut aussi poser le problème de la forme, dont Reverdy donne une définition paradoxale, en tout cas contradictoire ("la forme la plus ardente et la plus imprécise")
-La fin de la citation est très intéressante, mais difficile à commenter. Vous pouvez n'en pas tenir compte.
-Pour le style, par mimétisme, on peut être tenté de recourir au registre lyrique. Il vaut mieux l'éviter, sans tomber dans le formalisme glacial.
J'ai déjà bien entamé la réflexion, mais je n'arrive pas à établir une introduction, ni un plan très stable.
Voici quelques pistes que j'ai tapé sur ordinateur :
Prote et imprimeur de métier, Pierre Reverdy est un « moderne ». Tout comme Max Jacob, Raymond Roussel ou Jean Cocteau. Comme le sont aussi, en peinture, ses amis du Bateau-Lavoir : Picasso, Braque, Juan Gris.
Pour Pierre Reverdy, comme pour les artistes qu’il fréquente,