La poésie de mallarmé et le rêve
Ayant perdu sa mère en 1847, il est confié à ses grands-parents et mis en pension dès 1852. Élève médiocre, il fut renvoyé en 1855. Il fut également marqué par le décès de sa sœur Maria en 1857 et donc, à cette même époque, il composa ses premiers poèmes d'adolescence, recueillis dans le recueil Entre deux murs.
En 1862, quelques poèmes paraissent dans différentes revues. Ensuite, il fait la connaissance d'une jeune gouvernante allemande à Sens, Maria Gerhard, et quitta son emploi pour s'installer à Londres avec elle, ayant l'intention de devenir professeur d'anglais. Il se marie avec Maria le 10 août 1863 à Londres, après s’être réformé du service militaire, et devient professeur d’anglais. Il aura avec elle une fille Geneviève et un garçon Anatole.
Il ne cesse durant cette période de composer ses poèmes.
En 1866, lors d’un séjour à Cannes chez son ami Eugène Lefébure, il fut l’objet d’une période de doute absolue et ceci dura jusqu’en 1869.
Il débuta en novembre une correspondance avec Paul Verlaine. En 1867, il commença la publication de ses poèmes en prose.
En 1872, il fait la rencontre d’Arthur Rimbaud et en 1873 du peintre Édouard Manet qui lui fait rencontrer Zola.
Mallarmé publie une revue pour les femmes La dernière mode qui aura huit numéros.
Dès 1877, son domicile devient peu à peu un salon littéraire ou il reçoit chaque mardi des disciples passionés. Il fait la rencontre de Victor Hugo en 1878.
En 1883, Paul Verlaine fait paraître le troisième article des poètes maudits consacré à Mallarmé, ouvrage qui parut en 1884, tout comme le livre de Joris-Karl Huysmans, À rebours, où le personnage principal, des Esseintes, voue une vive admiration aux poèmes de Mallarmé, ces deux ouvrages contribuèrent à la notoriété du poète. En 1888, sa traduction des poèmes d'Edgar Allan Poe paraît. Il est atteint de rhumatisme aigu en 1891.
Mallarmé assiste aux obsèques de Paul