La politique de coltivazione en corse
C’est une politique arboricole mise en place par la république de gênes aux alentours de la fin du XVIème et du début du XVIIème siècle.
Gênes a essayé de mettre en valeur la Corse, c’est une politique d’impulsion qui va durer 150 ans, mise en place par le Magistrato di Corsica sous l’impulsion de la Camera.
L’objectif et les intentions de cette politique sont clairs : développer la culture arboraire en Corse et transformer une économie à prédominance pastorale en une économie à prépondérance agricole, et orienter, suivant le système colonial, l’économie de l’île vers l’exportation de produits dont GENES a besoin.
Pour cela, Gênes va obliger la population à procéder à des plantations d’arbres de toutes sortes et surtout d’arbres fruitiers, afin que les cultivateurs aient un surplus pour vendre les fruits, payer leurs impôts et bien sûr pour pouvoir nourrir la population. En effet, l’idée est d’obtenir des cultures dont les fruits seront nourrissants et conservables. On va alors choisir 5 arbres principaux : L’olivier, le châtaignier, l’amandier (tous trois arbres nobles), le noyer et le mûrier (moins bonne réputation à cause de certaines maladies).
Pour l’olivier, on attendu les génois parce que la corse a été pendant longtemps le pays méditerranéen qui avait le moins d’oliviers, elle regorge de beaucoup trop d’oléastres (« Dastru » o « ogliastro », olivier sauvage) dont l’huile est trop amère/acide et donc impropre à l’alimentation, car on attendait que les olives corses tombent sur le sol pour les ramasser, or en contact avec le sol, elles dégagent de l’acidité. Son huile est surtout exportée sur la Provence pour la fabrication de savons. Il convient donc de développer la culture d’oliviers afin de pouvoir disposer d’huile propre à l’alimentation.
Les châtaigniers ont une longévité importante (1000 ans). Ils produisent des châtaignes qui sont la base de l’alimentation car elles peuvent être conservées et