La politique et les jeunes
Ce thème, des jeunes et leur relation à la politique est abordé dans ce corpus mais nous verrons que tous les auteurs ne sont pas du même avis. Il sera intéressant d’étudier pourquoi les français portent de moins en moins d’intérêt à la politique, et en particulier les jeunes, puis nous verrons que leur rapport à la politique n’a pas disparu, il à simplement changé.
Comme le montre clairement le sondage CSA, publié dans Aujourd’hui en France en 2000, les français ont clairement perdu la foi envers les hommes de pouvoir car nombreux d’entre eux sont empêtrés dans des « affaires », le report constant de réformes difficiles et l’absence d’un projet collectif laisse penser à de nombreux français que les partis politiques se sont sclérosés d’où leurs désintérêt croissant, nous apprend Gérard Mermet dans son article, publié dans Francoscopie en 2002. Le désenchantement des parents est logiquement transmis aux jeunes qui, selon le sondage CSA ont d’autres centres d’intérêt, se sentent peu aptes et surtout peu motivé.
Les conséquences de cette désillusion des français se traduisent par moins de militants dans les partis, d’où un déclin général de la confiance des français aux hommes de pouvoir. Ce déclin touche non seulement les partis politiques mais s’étend également à l’ensemble des institutions comme les administrations, les syndicats, église, médias…
Mais on constate malgré tout un changement d’attitude en 2003, comme nous le dit Anne Muxel dans sont article L’Expérience politique des jeunes. Ces derniers ne portent pas moins d’intérêt à la politique, ils sont plus critiques, plus exigeants. S’ils votent moins, ils expriment leur mécontentement via des actions collectives concrètes sur la scène publique et cherchent à restaurer les valeurs d’engagement. Les