La pollution de l'air
La pollution atmosphérique peut être produite par :
— les fumées industrielles ;
— les combustions assurant les chauffages domestiques et urbains ;
— Les gaz d'échappement des automobiles et de tous les moteurs ;
— Le brûlage des déchets en dehors des installations prévues à cet effet ;
— L'envol sous l'effet du vent de produits entreposés sans précautions particulières.
Ces différentes sources de pollution envoient dans l'atmosphère des poussières et des gaz plus ou moins dangereux.
Les poussières diverses, particules de carbone non brûlées, germes vivants (microbes, spores de moisissure, etc.) peuvent s'accumuler au-dessus de certaines villes et former ainsi une sorte de calotte grise flottant jusqu'à des altitudes variant entre 1 500 et 2 500 m et pouvant absorber une partie du rayonnement solaire (20% en été et 50% en hiver).
Les gaz modifiant la composition chimique de l'air ont parfois une odeur caractéristique. Par contre, d'autres gaz dangereux sont tout à fait inodores. C'est le cas de l'oxyde de carbone, qui forme avec l'hémoglobine une combinaison stable empêchant ainsi les globules rouges d'accomplir leur fonction de transporteurs d'oxygène et provoquant de ce fait l'asphyxie. Le « smog », mélange de brouillard naturel et de fumées toxiques, a fait à Londres du 5 au 9 décembre 1962, 4 000 victimes.
Les conséquences de la pollution atmosphérique sur la santé des habitants des villes sont bien connues des médecins. La pollution atmosphérique peut entraîner des morts prématurées (plus les villes sont polluées, plus les habitants meurent prématurément). De plus, elle déclenche de nombreuses maladies liées au cœur ou aux poumons comme l’asthme.
La haute atmosphère elle-même est susceptible de subir des transformations : des vols supersoniques fréquents pourraient y modifier dangereusement la couche d'ozone située à 25 km et qui, en absorbant les rayons ultraviolets, joue un rôle très important pour l'équilibre climatique de