La pollution des routes
Avec cet article cle Pékin étouffe sous une pollution record
« C’est un avertissement de la nature face à un modèle de développement aveugle et inefficace. Nous devons résolument déclarer la guerre à la pollution, comme nous avons lutté contre la pauvreté ! » a lancé le premier ministre chinois Li Keqiang mercredi 5 février face aux 3 000 parlementaires de l’Assemblée nationale populaire réunis à Pékin pendant une semaine pour sa session annuelle.
En poste depuis tout juste un an, Li Keqiang est resté très discret, laissant le devant de la scène politique chinoise au nouveau président Xi Jinping mais devant l’Assemblée, c’était à lui de s’afficher en chef de gouvernement déterminé à prendre les mesures impératives qui s’imposent aujourd’hui en Chine, la catastrophe de la pollution en tête de liste.
Des mesures nationales
Si les objectifs de croissance économique pour l’année prochaine ont été fixés à 7,5 %, la priorité affichée par Li Keqiang à Pékin a été de combattre la pollution, tout en ménageant la croissance. Le défi est de taille mais les éditorialistes chinois de Chine continentale comme ceux de Hong Kong insistent sur le fait que, même si le défi est gigantesque, « Pékin semble cette fois déterminé à lutter contre le brouillard pollué ».
Li Keqiang a assuré d’abord vouloir améliorer l’organisation de ses industries lourdes, réaliser des économies d’énergie et réduire le volume des gaz d’échappement de véhicules. Par ailleurs, il a été annoncé que 50 000 chaudières à charbon de taille moyenne seront supprimées dans tout le pays, le reste des installations des centrales thermiques améliorées et contrôlées, tandis que six millions de véhicules âgés seront mis à la casse.
Sans donner de chiffre précis, le premier ministre a dit que la Chine se fixera un plafond pour limiter sa consommation totale d’énergie et continuer