La poésie
La poésie est un genre littéraire très ancien et diversifié. Elle est généralement écrite en vers, mais accepte aussi la prose. La poésie varie selon les périodes et les poètes, c’est pour cela que, dans ce travail, je utiliserai plusieurs poètes de renom, comme Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Stéphane Mallarmé, Robert Desnos ou Georges Perec, et me concentré sur une période allant du 16ème au 20ème siècle. Flaubert, dans le Dictionnaire des idées reçues nous donne deux définitions : « Poète : Synonyme de noble nigaud ; rêveur. Poésie (la) : Est tout à fait inutile : passée de mode. ». En d’autre terme le poète désignerait une personne qui agirait de manière sotte, maladroite et qui se complairait dans des pensées vagues ou chimérique ; tandis que la poésie serait inutile et démodée. Dans ce travail, nous verrons en quoi le poète n’est point un sot, un maladroit. Nous aborderons ensuite l’utilité de la poésie et répondrons à la question : la poésie est-elle démodée ?
Premièrement, nous allons voir que le poète n’est pas un sot, loin de là, mais bien une personne qui porte un jugement. Les poèmes d’Arthur Rimbaud dans Les Cahiers de Douai sont un bonne exemple. Nous pouvons clairement voir y apparaître une révolte contre la société déchue. L’église est un des piliers de la société, et Rimbaud s’y attaque violemment. Dans les poèmes anticléricaux, nous pouvons citer entre autres : Le Châtiment de Tartufe, Accroupissements, Le Mal et Les Pauvres à l’église. Dans Le Châtiment de Tartufe, nous voyons clairement apparaître une forme de mépris, d’aversion (v.14 -Peuh ! ) pour les représentants de l’église qu’il qualifie de doucereux, d’hypocrite. Accroupissements est aussi un poème satirique très violent envers l’Eglise, tout comme pour le Châtiment de Tartufe, Rimbaud utilisa un représentant de l’église. Le Mal et Les Pauvres à l’église, en plus d’être des critiques de l’Eglise, portent un jugement sur la hiérarchie, l’armée, autre pilier de la