La poétique de l'espace vu par pimo
L'auteur nous plonge dans un monde que nous approchons de loin, que nous ressentons mais que nous savons peu définir. Tout d'abord, il faut oublier nos méthodes d'analyses traditionnelles tel qu'a pu nous l'enseigner la philosophie rationnelle. L'objectif est d'explorer les différentes complications qu'entrainent les termes d'imaginaire poétique. Les associations qui se font lorsque nous voyons une image, ne doivent plus être le résultat de la causalité mais des résonances sont provoqués par l'image sur notre vécu.
L'apparence poétique subit en grande partie des changements successifs, elle n'est pas figée, elle mute dans ses variations. L'image n'est pas objet, il ne faut pas la considérer comme tel, mais plus comme une réalité distinct. Le sujet et l'objet possède une dualité, une duplicité.
L'image poétique n'obéit pas à un savoir, elle obéit à un ressenti « naïf », à une phénoménologie de l'âme et non de l'esprit.
Dans bien des choses, comme dans l'art, la poétique peut résulter d'une action de l'esprit, de techniques apprises. Cependant, l'intention première vient de l'âme, le résultat et l'image produites sont poétiques. La poésie est une prise de position de l'âme. Mais faut il vraiment dissocier les deux ? Non. Car en nuançant les deux, nous pouvons obtenir un panel de possibilités qui partent de la songerie jusqu'à sa réalisation.
Selon Gaston Bachelard, le poème provoque toujours résonances et retentissement, le premier est l'écoute du poème qui explore tous les aspects de notre vie et ses profondeurs, le second quant à lui est le réveil de la création poétique dans l'âme du lecteur. Celui qui lit possède, vit et ressent l'œuvre comme le concernant et comme le désir perdu de devenir un jour auteur.
Les bases de la phénoménologie viendrait de façon la plus éclairé avec le domaine poétique.
La sublimation la plus élevée serait la sublimation poétique, qui vient apporter des réponses là où la psychologie