la pratique de la musique contribue t-elle à la socialisaton de l'individu ?
Depuis toujours, la musique nous accompagne. Elle nous transporte, nous transforme, parfois nous obsède. Alternant les sons et les silences, elle bat en nous au rythme des pulsations. La pratique de la musique permet des passerelles pédagogiques par l’utilisation du français, de l’anglais, de quelques notions mathématiques (solfège, mise en place rythmique...). Mais elle est aussi un moyen de détente et favorise le tissage du lien social. Elle est source d’épanouissement et de confiance en soi. Mais peut-on affirmer librement que la pratique de la musique contribue à la socialisation de l'individu ? Dans le cadre d'une socialisation primaire, c'est-à-dire ici l'enfance, nous étudierons dans un premier temps les avantages que la musique engendre, puis la contrepartie de ces conséquences.
Tout d'abord, il est possible d'affirmer que la musique a un rôle qui peut d'avérer être majeur dans le processus de socialisation de l'individu. La socialisation est un processus par lequel l’individu devient un être social car il devient membre d’un groupe.
La pratique de la musique induit la responsabilisation de l'élève, même dans le cas d'un petit enfant.
En effet, celui-ci est dans l'obligation de suivre certaines normes. Il doit faire son travail, assister et s'impliquer personnellement dans les cours, parfois amener son instrument, le respecter, suivre les règles de base (ne pas bavarder...), et dans le cas d'un travail en groupe voir grand groupe (orchestre, chorale), veiller à ne pas en faire « trop » ni « pas assez » en appliquant les consignes du professeur afin de ne pas gêner la progression du cours.
De plus, la faculté d'écoute et de réception est essentielle à tout communication. Communiquer implique d’écouter le discours de l’autre afin d’être en mesure de lui répondre pour poursuivre l’échange. Ainsi, avant d’être une qualité musicale, l’écoute est le récepteur de