LA PRATIQUE MARKETING DES ENTREPRISES ALGERIENNES :
Etude de cas portant sur un échantillon de 45 entreprises durant la période
2000-2006 1
SEDDIK AMROUN
Depuis la réforme économique libérale initiée en 1988, confirmée par la loi 90-10 du 14 avril
1990 portant sur la monnaie et le crédit et renforcée par l’adoption du code des investissements en date du
13 octobre 1993, l’économie algérienne est entrée dans sa phase de déréglementation en permettant aux entreprises algériennes de fonctionner sur des bases concurrentielles. Du reste, la signature en date du 19 décembre 2001 de l’accord d’association de l’Algérie avec l’Union Européenne (EU) prévoyant la mise en oeuvre d’une zone de libre-échange vers les années 2010 et entré en vigueur le 1er septembre 2005 mais aussi l’adhésion inévitable de l’Algérie prochainement à l’OMC, rendent ces choix irréversibles.
Cette mouvance a conduit l'entreprise à adapter son dispositif commercial ; de nouveaux concepts dans la gestion de l'entreprise ont fait irruption pour relever les nouveaux défis. Les premières retombées de cette nouvelle politique commencent à se manifester de manière perceptible sur le plan des pratiques marketing qui sont générées par la mise en oeuvre de l’économie de marché prenant des formes de plus en plus concurrentielles ces dernières années.
Des transformations profondes sont constatées au niveau des pratiques marketing des entreprises algériennes concernant la mise en oeuvre de nombreuses formes de partenariat dans divers secteurs entre d’une part des entreprises privées algériennes et des entreprises privées étrangères (comme dans le secteur de la sidérurgie, l’électronique grand public, dans celui des produits ménagers, dans l’agroalimentaire,…) mais aussi d’autre part les entreprises publiques et privées algériennes et les entreprises publiques étrangères notamment dans le secteur des hydrocarbures.
Parmi les pratiques marketing les plus visibles, relevons le recours aux