La première guerre mondiale : une guerre totale
Pendant l’hiver 19143, après l’échec de la guerre de mouvement, la guerre de position débute. Pour cela, la France a besoin de ses soldats mais aussi du reste de la population.4, 5
Pour remporter le conflit, la France a besoin de ses soldats mais pas seulement, elle a aussi besoin d’argent. Les dépenses s’accentuent et il faut de l’argent pour produire encore plus d’armes et d’obus, car les combats sont de plus en plus meurtriers. Les poilus6 vivent en effet dans des conditions de plus en plus épouvantables. Pour fournir le front en matériel nécessaire, l’Etat demande aux industriels de fournir des armes, mais pour cela, il faut de l’argent. C’est pourquoi l’Etat est obligé d’emprunter auprès de sa population. L’Etat fait aussi augmenter les impôts.
Pendant ce temps7 à l’arrière, les femmes remplacent les hommes partis au combat. Elles les remplacent dans les champs et dans les usines. L’Etat décide de rassembler tous les partis politiques pour souder la population à l’effort de guerre. L’Etat décide aussi de mettre en place une propagande pour ne pas décourager l’arrière. Pour réussir, il censure les journaux et contrôle les nouvelles du front. Une culture de guerre est alors mise en place. Cette culture de guerre peut se décliner en cinq catégories : héroïsation de ses propres soldats, minimisation des succès de l’ennemi, mise en évidence de son infériorité morale, amplification de ses propres succès et dramatisation des enjeux. Tout ceci s’appelle le bourrage de crâne.
Ainsi, toute la société, toute l’économie, toute la population est concernée par la Grande Guerre et c’est pour cela que l’on peut dire que la Première Guerre mondiale a été une guerre idéologique et totale.8
Loïc, 3ème4, septembre