La presse et la première guerre mondiale
( la censure
( la propagande
( les difficultés matérielles des journaux
( les journaux des tranchées : une presse parallèle/bourrage de crâne/ presse résistante
( les conséquences de la GM1 sur la presse française
• les gouvernements, ministères, hommes politiques • les journaux et journalistes
Biblio :
La presse en France des origines à 1944 Histoire politique et matérielle- Gilles Feyel
LA CENSURE + CONTROLE DE L’INFO
(Anastasie
Non discutée.
Le 2 août 1914, état de siège, la loi donne aux autorités militaires le droit de suspendre ou interdire des journaux
Comment ?
A coup de crayon rouge à la dernière étape d’imprimerie. Il y a des ‘blancs’ plus ou moins longs et larges sur les journaux.
Par qui ?
Ministère de la guerre ( bureau de la presse, chargé de la censure, effectuée par des journalistes mobilisés. En province, chaque préfecture a son service de censure.
Les consignes de censure viennent du ministère de la guerre, du GQG.
Dans quel but ?
5 août : publication d’une loi pour « réprimer les indiscrétions en temps de guerre ». Est interdite « la publication de toute information ou article concernant les opérations militaires ou diplomatiques de nature à favoriser l’ennemi et à exercer une influence fâcheuse sur l’esprit de l’armée ou des populations ».
( ne pas informer l’ennemi par la presse.
ET DONC…
( relativement bien acceptée les deux premières années.
L’ARMEE, FOURNISSEUR D’INFORMATION
Avant même de censurer, c’est l’information même qu’il faut contrôler. Les dépêches d’agences et les bulletins de correspondances sont censurés. Les journalistes sont éloignés des opérations militaires.
En octobre 1914 est crée le Service d’Information (SI) par le GQG. Il fournit 3 communiqués militaires par jour, à 11, 15 et 22 heures. En 1917, le SI devient le SIA, Service d’Information aux Armées, il travaille avec des journalistes envoyés sur le front, auprès des soldats.
Le BIM,