La Princesse de Clèves est un roman publié anonymement par Marie-Madeleine de La Fayette en 1678. Il s’agit d’un roman historique qui prend comme toile de fond la vie à la cour des Valois, dans les dernières années d'Henri II. Cette œuvre classique est considérée comme un des premiers romans d’analyse. Tournant dans l’histoire du roman à la période classique, il marque l’affirmation en littérature de la place des femmes dans la vie culturelle du XVIIe siècle. Avec la Princesse de Clèves, chef-d’œuvre de la préciosité classique, Marie-Madeleine de La Fayette, grande lectrice de Madeleine de Scudéry, se fait la digne représentante des idées « précieuses » véhiculées dans le salon de la marquise de Rambouillet.
En quoi la vie de l’auteur et son époque influence elle son œuvre ?
Nous parlerons de la vie de l’auteur puis nous verrons en quoi l’époque dans laquelle elle vit influence-t-elle l’écriture de son œuvre.
I La vie de l’auteur.
Marie-Madeleine Pioche De Lavergne est née en 1634, fille de Marc Pioche et de Isabelle Pena. Son père était écuyer, sieur de La Vergne.
En 1635, sa famille s’installe à Paris. Par ailleurs, en 1633 le jansénisme apparaît et Saint Syran s’installe à port-royal. En 1650, sa mère se remarie avec le chevalier Renaud de Sévigné. En 1651, Marie-Madeleine devient demoiselle d’honneur d’Anne d’ Autriche. Elle se lie avec le poète Ménage.
En 1661, Marie Madeleine suit Henriette d’Angleterre, devenue Madame, à la cour ; elle assiste aux fêtes de Vaux chez Fouquet. Donc elle connait les habitudes de la cour, ce qui lui aidera à écrire son livre. Elle va ensuite à Versailles avec le Roi et la cour, puis fait la rencontre La Rochefoucauld. Elle commence la rédaction de son livre « La princesse de Clèves » en 1672, intitulé à la base « Le Prince de Clèves », paru finalement sous le nom de « Princesse de Clèves » anonymement. En 1689 Mme de la Fayette se retire définitivement du monde. Elle correspond avec plusieurs directeur de conscience